L’édition 2019 de la Coupe de France de Robotique

Cette année, la Coupe de France de Robotique avait pour thème « Atom Factory », lié à la chimie, à l’occasion des 100 ans du tableau de classification des éléments de Mendeleiev.

Voir les détails de notre participation :

Le thème

Il y a 150  ans, Dmitri Mendeleïev révolutionnait notre compréhension de la matière et faisait un pas de géant à la science en publiant ses travaux sur la classification des éléments.

Découvrir des atomes peut être une tâche difficile et requiert souvent des expériences complexes.

Aujourd’hui nous avons besoin de l’aide de vos robots pour faire ces expériences !

Plus d’informations sur le site de Planète Sciences

Les actions de jeu

Table de jeu (illustration issue du règlement officiel

Le terrain était toujours de la forme d’une table de 2×3 mètres avec les actions suivantes :

  • Deux équipes se partagent un même terrain, du côté violet ou jaune. Les éléments jaunes ne peuvent être activés que par l’équipe jaune, et de même les éléments violets ne peuvent être activés que par l’équipe violette.
  • Des « atomes » (palets) de couleurs bleue (« bluenium »), vert (« greenium ») et rouge (« redium ») sont disposés à divers endroits du plateau. Une action de jeu consiste à récupérer ces atomes et les classer dans le tableau périodique de son côté de jeu, les zones rectangulaires de chaque côté du terrain. Un atome dans la table rapporte 1 point, plus 5 points supplémentaires s’il est bien classé. Les atomes sont notamment disposés dans deux cercles (« zones de chaos ») et sur des distributeurs de 6 atomes au milieu du terrain. Les 3 types d’atomes ont des masses différenes (le bluenium étant le plus lourd et le redium le plus léger).
  • Une « expérience » conçue par chaque équipe est placée de son côté du terrain. Elle doit être activée par le robot (possiblement à distance) et son but est de faire monter un élément de jeu (conçu par les équipes) en haut du mât central. Le déclenchement de l’expérience peut rapporter jusqu’à 40 points.
  • Deux accélérateurs de particules (petites rampes au fond près du mât comportant un atome de bluenium à leur début) sont disposés à une extrémité du terrain. Il est activé en faisant glisser un atome à l’intérieur, ce qui a pour effet de libérer un atome supplémentaire, le « goldenium ». Cet atome est particulièrement lourd. Libérer le goldenium et l’extraire rapporte jusqu’à 30 points. Chaque atome dans l’accélérateur de particules rapporte 10 points.
  • Deux balances sont disposés à la fin de deux rampes au premier plan sur l’image. Placer des atomes dans la balance rapporte un nombre de points d’autant plus élevé que l’atome est lourd : 4 points pour le redium, 8 points pour le greenium, 12 points pour le bluenium et 24 points pour le goldium.
  • On demande également aux équipes de prédire leur score par un affichage statique ou dynamique. Un bonus est accordé pour une bonne prédiction, égal à 0,3 x score – écart, arrondi à l’entier supérieur et ramené à zéro si négatif.

Le décompte des points et les règles complètes sont disponibles dans le règlement officiel sur le site de Planète Sciences.

Et nous ?

Notre équipe a choisi de se concentrer sur les atomes : nous récupérons d’abord les 3 atomes à côté de la pente de la balance, puis 3 des atomes de notre distributeur d’atomes. Puis, nous poussons les atomes de la zone de chaos dans la table périodique, et nous repartons chercher les 3 atomes restant dans notre distributeur. Enfin, nous poussons l’atome de bluenium dans l’accélérateur de particules pour libérer le goldenium, et nous extrayons ce dernier. Lorsque cela est fait, s’il reste du temps, nous tentons soit de le pousser dans la table périodique, soit de le poser dans la balance (ce mouvement a 50% de chances de réussir d’après nos tests sur table, hélas nous n’avons pas eu l’occasion de le montrer pendant la Coupe !).

L’un des gros enjeux de notre participation a été de bien gérer les interactions avec les autres robots ; en effet, comme l’accélérateur de particules d’une équipe est diagonalement opposé à sa zone de départ, les robots se croisent forcément : notre robot a donc été programmé pour changer un peu sa stratégie s’il reste coincé.